dimanche 28 février 2010

e-minded tape

Mixtape du Dj belge et organisateur des soirées Needle on the record E-minded. Bourré d'unreleased, propre et dance, c'est du pur mix de club.
Prochaine soirée et sixième soirée du crew, le 11 mars avec Maddjazz, Charlie Glitch, the loove, Lextravaganza et E-Minded vs Noski.

jeudi 25 février 2010

the self made man





Bassbin Twins est un artiste, un vrai. Le genre de mec que je respecte ET défendrais bec et ongle. Il monte son label pour sortir ses prods et que les siennes, en pond très exactement 50, sort près de 100 remix, tape dans un large éventail de styles (breakbeat, house...)et d'influences. Le tout sans même se soucier des questions de cohérence sur un même EP. Il mélange, fait les choses à sa guise, se contretape des conventions. Enfin il se crée une identité et une esthétique propre via ses deux jumeaux reconnaissables entre 1000. Leur désarticulation si particulière donne l'impression d'un junkie défoncé au LSD et prêt à tomber à la renverse. Johnny Depp dans las vegas parano en somme, ou Brigitte Fontaine sur un plateau télé, pour ceux qui détestent le film.

En 2010, il définit sa musique par "black metal, death metal". C'est simple, je déteste le métal, sa seule lecture me donne des frissons, parfois même des acoufènes. Donc quand je me ballade sur des myspaces d'artistes que je ne connais pas et tombe sur un tel intitulé, j'ai le réflexe de revenir direct au myspace précédent, voir carrément sur google. C'est comme faire "nouveau" sur Word.

Le petit Bassbin Twins n'a jamais produit de telles horreurs. Je me plais donc à croire qu'il cherche à nous induire en erreur, comme pour mieux pousser le néophyte à étudier sa carrière. Sortit sur son EP II ce morceau est une douce tuerie. Une montée house, doublée du célèbre vocal "Dit to do that" et ponctuée d'une bonne grosse basse. Le morceau devient breakbeat, et résultat il tue.




Mon morceau préféré. Un vocal ultra saccadé qui crache un "imhotep" hypnotique, un rhytme house complexe, original et qui tape dur, emballé c'est pesé une grosse tuerie à l'arrivée. Imhotep veut dire "celui qui vient en paix", à écouter la violence du kick, on cherche avec malice la cohérence...A noter l'excellent remix Big Beat de Fat Boy Slim, et la même année la collaboration avec ce même adepte des "bonbons fantaisie". Le vocal est reprit pour un autre tabassage big beat. Moins bien sentit à mon goût, mais du reste à écouter pour les amateurs de musique qui fait saigner les oreilles.


Je ne pouvais pas finir ce gros plan sans une de ses dernières prod. Woppa n'est pas son meilleur morceau, mais il est purement breakbeat, donc bien gras et du reste très efficace.



Jammin

lundi 22 février 2010

funky house



Au milieu des années 90 certains producteurs house ne se sont pas posés beaucoup de questions. Ils ont appliqué une recette simple et efficace. Un gros kick, un vocal ghetto/ragga qui va pas chercher bien loin et une pointe de kitsch. Résultat : une bonne de fun, et des tracks accessibles au plus grand nombre. C'est un peu comme avoir croisé les portos d'underground construction, avec un raggaman non atteint d'homophobie compulsive. Reel 2 real et leur classic i like to move it sortit en 1994 en sont en quelque sorte les précurseurs et la figure de proue.

Précurseurs, car à ma connaissance ce genre de morceaux explosera à partir de 1995 (et du reste essentiellement cette année là) et figure de proue, car le i like to move it reste 15 ans après un classic indémodable.



Ne vous fiez pas à sa signature "radio version". Une fois n'est pas coutume le kick n'est pas asceptisé. Ca tape et c'est funky. Dans la logique de 2 in a room le projet précédent de Rafael Vargas et Elvin Ovalles, qui deviendra 740 Boys après que Winston Rosa les ai rejoint. 3 in a room ça sonnait mal vous en conviendrez...



1995 toujours. Boody Headz aka George Andros aka Georgie Porgie. A ne pas confondre avec son boucher de quasi homonyme Poogie Bear. Ici, les trois composantes de ce type de morceaux sont excellentes. Les vocaux sont "funisés" à l'extrème, le kick surtape et la mélodie est clairement dance. Une bombe.

Pour finir et toujours en 1995, je vous laisse avec un bonus sur lequel je m'éttendrais pas. C'est en effet un classic que beaucoup connaissent et qui est déjà paru sur le blog via le mix de Pur Sim.

dimanche 14 février 2010

RIP Mufasa



Parce que le froid a rendu insensible tes membres, un petit safari ne serait pas de refus.
Michael Vendetta est resté à la ferme, et ça c'est une bonne nouvelle

samedi 13 février 2010

Black market music is out



J'habite à Reims depuis plus d'un an.

C'est pas une blague et c'est pas drôle.


Reims c'est un peu le grand paradoxe ces dernières années. En quatre ans la ville a par exemple vu éclore Yuksek, Brodinski, Monsieur Monsieur. Pour les trois prochain mois aucune soirée électro n'est programmée dans la salle de concert de la ville...La dernière vraie soirée electro remonte à decembre dernier. La programmation? Vitalic, Donovan, Fukkk off...Très original, surtout quand on sait que c'était peut être la vingtième fois qu'on les retrouvais ensemble sur notre bel hexagone en moins d'un an. Le prix? 28 euros...Oui oui 28, pas 18 ou 8, 28! La même soirée coutait moitié moins à lille une semaine avant...L'heure de la soirée? ben 20h-00h. Tu sors du taf à 19h c'est mort, à peine avant tu te dépêches de boire un verre avec tes potes, tu les aligne dans la salle, et tu t'en tires donc pour une bonne quarantaine d'euros, et à minuit, quand la pillule commence à passer c'est fini .Du fat! T'en as pour ton argent...Le plus grand moment de mon existence electro rémoise fut un set de...Allez je vous le donne en mille: Brodinski...C'est pas en défretage qu'ils se sont ruinés...

A Reims, tu portes ta croix, tu cries, tu pleures, t'enrages, t'abandonnes, va jusqu'à Lille ou Paris pour trouver une soirée house, dubstep ou ghetto potable, et donc te ruine. J'appel cela l'émigration culturelle périodique.

Et c'est là qu'on intervient. On a décidé de prendre en main la destinée du pauvre et maltraité clubber rémois, contraint pieds et poings liés à des soirées en bar majoritairement animées par des Dj's de la ville, si il veut entendre raisonner un kick.

Nous avons décidé de sauver le clubber du mépris et de la maltraitance dont il est victime.

Black Market music is out

Prochaine soirée le 5 mars à l'appart café avec corporatebloggin et the loove. Entrée gratuite. Et si la mairie nous le permet (subventions...) on enchainera avec Ymee et Spliff Shaddy puis avec une soirée ghetto pour le momment non programmée.

En attendant, je vous laisse déguster ces deux ep sur lesquels je ne m'éttendrais pas, puisque j'ai déja déblattéré un nombre important de "conneries". Sachez juste qu'ils sont quasi aux antipodes question style et dates de sorties. L'un est du très vieux hardcore de rave sortit en 1992 (à mon sens l'année la plus productive en hardcore oldskool), très "hidden" et difficilement trouvable. Il transpire l'odeur des champs anglais, des murs d'enceintes, de la boue et de la rosée du matin. L'autre est récent, ghetto et protégé. Le remix est de l'electro de kids. Il démonte donc pour les nerds, je vous em******. Dépêchez vous de les prendre parceque je ne les laisserai pas longtemps vu qu'ils sont récents.




lundi 8 février 2010

à la volée




J'ai pas posté depuis une semaine et strictement aucune inspiration précise et littéraire aujourd'hui. Je vais donc me contenter de vous mettre à la voler quelques tueries.

Et on commence par du dubstep. J'en suis pas un invétéré. Très à a mode, nombre d'artistes de la scènes s'y mettent. Qu'il s'agissent des bulldozers count and sinden et leur fidget de bourrin, de diplo et son goût pour les prods qui apportent quelque chose de nouveau, ou de la scène drum'n bass (sûrement parceque cette même drum'n bass tourne méchemment en rond depuis bien trop longtemps). Bref le dubstep commence à lui aussi tourner en rond, et se noyer dans un surplus de productions quelconques, diminuant la qualité générale.

Je trouve néanmoins que ce morceau possède des sonorités originales tout en tapant comme il faut. Un bon coup de coeur.

Stagga - tha crisis gurge supply

Le deuxième est un remix d'un classic de dr Dre. Et pour une fois en dubstep, le résultat final est très convaincant.

Dr Dre. - Forgot about dre (Dannie Darko V.I.P. mix)

Les morceaux étant recents et protégés, c'est du youtube. Vous savez donc ce qu'il vous reste à faire.



Pour finir une tuerie baltimore.

Ninjasonik - Somebody gon get pregnant ( Kid Cedek chit-chat remix)